REUSSI TA RECONVERSION PROFESSIONNELLE AU QUEBEC

Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions

Sachant que 99 % des gens ne respectent pas leurs bonnes résolutions (sources ; Forbes, 2023), il serait préférable de se focaliser sur les mauvaises. Ainsi, nous serions certains de ne pas les tenir, et de nous débarrasser des mauvaises habitudes. À partir de cette idée, j’ai choisi de ne surtout pas faire de sport, et de manger des fast-foods tous les jours.

Lors de ma formation en hypnose, il était enseigné que le cerveau ne comprend pas la négation. Et oui, votre cerveau est un enfant, en lui annonçant : « je ne boirai pas de bière cette semaine », cet incorrigible compagnon vient vous rappeler tous les bénéfices à court terme d’une bonne pinte. En lisant cet article, objectivement, n’avez-vous pas envie d’aller vous en chercher une ? Incorrigible cerveau.

Prenons-le à son jeu, et prenez cette résolution, en vous la répétant régulièrement, tous les jours pendant, disons, une semaine ; « Je ne vais pas m’abstenir de prendre une bière cette semaine ». Déstabilisation immédiate, votre cerveau se met à remonter à votre conscient tous les bénéfices à gagner, en vous abstenant de consommer une bière. Et généralement, ce compagnon à l’égo surdimensionné a besoin de vous prouver qu’il avait raison ; « tu vois, tu t’es abstenu cette semaine, et tu es en pleine forme ce weekend. Incorrigible cerveau.

Même combat pour la condition physique : nouvelle résolution ; « je ne vais pas faire de sport ». Et voilà que mister cerveau vous rappelle toutes les conséquences d’une longue période d’inactivité physique. Mal aux jambes, mal à la tête, ventre gonflé, digestion difficile… la douleur est un signal, et qui s’occupe d’envoyer l’information ?
Ces signaux vont vous pousser à agir, à vous bouger, encore une fois, il avait raison ! Incorrigible cerveau.

Pour ce qui est des fast-foods, nous jouons un jeu dangereux, car notre intestin est considéré comme un deuxième cerveau, vous vous trouvez donc en désavantage numérique. Le combat s’annonce rude, mais n’oubliez pas, vos cerveaux s’efforcent d’être vos alliés, ils sont seulement maladroits. « Je ne vais pas me priver de malbouffe », le cerveau du haut va vous rappeler votre dernière crise de foie, mais celui du bas (dans le ventre, précision pour les hommes…) se réveille, et l’estomac gargouille. Vous pensez nourriture, c’est sans doute qu’il est temps de manger, hop, signal activé, mon humain a besoin d’énergie.
Pour une fois, il va falloir utiliser un autre outil, votre arme secrète face à autant d’adversaires ; la visualisation. Imaginez un hamburger, puis visualisez un steak surgelé, plat et insipide, placé entre deux tranches de pain, elles-mêmes surgelées. Signal pour le cerveau du haut, nourriture dangereuse, conséquences vécues…
Maintenant, pensez à une assiette, remplie d’aliments frais. Visualisez les couleurs, ressentez les gouts, les textures, imaginez-le croquant. Signal pour le cerveau du bas, mon humain a faim.
Vous vous mettez à cuisiner, vous dégustez, alors, qui avait raison ? Incorrigible humain.

Dans la très grande majorité des cas, sans doute même la totalité, votre résolution vise une amélioration vers laquelle vous diriger. Très franchement, ciblez plutôt une mauvaise habitude à éliminer, ceci en jouant avec votre cerveau. Ce dernier ne grandira jamais, et il est destiné à vous accompagner tout au long de votre vie. C’est lui qu’il faut influencer en premier lieu.

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Laurent

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